Le conscrit Jean Maximilien Vrancken

Le conscrit Jean Maximilien Vrancken

Le conscrit Jean Maximilien Vrancken

Fils de François Vrancken et de Marie-Anne Flohimont, Jean Maximilien Vrancken naquit à Huy le 8 décembre 1790. Sa famille originaire du Limbourg était arrivée dans cette cité vers 1725 : elle résidait dans le quartier du marché aux Bêtes. Les Vrancken travaillaient le bois : on les retrouve menuisiers, ébénistes, rempailleurs, …

Le jeune homme tira un numéro qui l’envoya rejoindre les armées impériales ; son régiment combattant alors en Espagne. Il était bien connu que la campagne dans
la péninsule ibérique était réputée très difficile du fait que la population espagnole menait une guérilla sanguinaire.

A Segura, Vrancken, à la tête d’un détachement de 15 hommes du 3e Tirailleur de la Garde débusqua 400 insurgés qui s’apprêtaient à porter un coup fatal à
son unité. Pour cet acte de bravoure, le héros fut fait chevalier de la Légion d’Honneur créée en 1802.

En 1814, sous Louis XVIII, il fut démobilisé, ainsi que de nombreux compagnons commeétranger. Revenu à Huy, Vrancken retrouva sa chère menuiserie.

En janvier 1826, il épousa Marie-Antoinette Mansion (1801 – 1880) de laquelle il aura 9 enfants : Adolphe (1826 – 1887) ; Barthélemy (1828 – 1828) ; Pauline (1830 – ?) ; Joséphine (1832 – 1847) ; Emile (1834 – ?) ;
Maximilien (1836 – 1868) ; Barthélemy (1838 – 1890) ; Victoire (1840 – ?) ; Eléonore (1843 – 1874).

Son 5e fils eut de son épouse un fils qu’il appela Adolphe (1867 – 1947)
Celui-ci devint bourgmestre de la ville de Huy après la 1ère guerre mondiale

Toujours en vie en 1858, Maximilien put prétendre à la médaille de Ste
Hélène.

Il s’éteignit dans sa ville en 1878, âgé de 88 ans.

Philippe Dejaive